Un lieu d’apprentissage devenu maison pour femmes | Un chez-soi d'abord
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21 décembre 2018

D’un lieu d’apprentissage à un lieu de guérison

« Le Centre Metchtilde nous a apaisé, dit Katrina, mère seule d’une fille de 5 ans. Je ne m’inquiète plus constamment pour le loyer et la nourriture. »

Le Centre Mechtilde est un organisme sans but lucratif à Gatineau (Québec) qui offre du soutien et de l’hébergement aux femmes qui vivent de la violence conjugale ou familiale. Katrina y vit depuis l’ouverture de la maison de transition en juin.

Elle a été bâtie sur le lieu d’une ancienne école primaire. Bien que les fondations de l’école soient demeurées intactes, le bâtiment a été entièrement transformé.

Katrina est arrivée au Centre Mechtilde avec des objectifs clairs sur sa propre transformation.

Sa vie a été tumultueuse. Elle a vécu dans une maison infestée de fourmis et de moisissure. Elle a subi de la violence conjugale. Elle a connu une descente aux enfers.

Sans économies et presque sans issue, elle a demandé au Centre Mechtilde de l’héberger. Katrina, qui s’exprime bien, reprend sa vie en main avec assurance. Elle est reconnaissante à sa nouvelle maison de lui offrir des occasions, les grandes comme les petites.

« Je peux maintenant me payer un laissez-passer d’autobus, ce qui nous permet de sortir de la maison et d’élargir nos horizons », dit-elle.

Deux fois par semaine, la fille de Katrina prend part à une récréation supervisée. C’est une belle occasion pour sa fille de se faire de nouveaux amis. Ça permet aussi à Katrina de se détendre et de reprendre son souffle.

« Ma relation avec ma fille s’est beaucoup améliorée depuis que nous vivons ici », dit-elle.

Elle a de la gratitude particulièrement pour le soutien communautaire qu’elle a reçu. « J’aime les femmes au Centre Mechtilde, dit-elle. Nous nous entendons bien, même si nous ne progressons pas au même rythme. »

Il lui reste à rembourser ses dettes, à se faire des économies et à retourner aux études. Elle est déjà parvenue à se mettre un peu d’argent de côté dans l’espoir d’être admise dans un programme de soins infirmiers l’automne prochain.

Mais pour l’instant, elle se consacre à un évènement très spécial.

« Je peux maintenant organiser une grande fête d’anniversaire à ma fille, dit-elle. Elsa, la reine des neiges, sera ici! »