Refuge familial dans une Première Nation | Un chez-soi d'abord
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Transcription

(Musique)

(Image: Vues pittoresques de forêts, des arbres au premier plan, donnant sur l’eau)

(Image: À l’automne de 2017, la réserve autochtone non cédée de Wiikwemkoong en Ontario a entrepris la construction d’un abri pour les victimes de violence domestique)

(Image: L’abri servira les résidents de leur communauté ainsi que celles avoisinantes.)

(Image: L’abri les aidera dans leur parcours...

(Image: Une voiture passe l’enseigne en bois “Welcome to Wiikwemkoong” à côté du chemin)

Duke: La famille est la pierre angulaire qui fait fonctionner notre communauté.

(Image: Vues des maisons de la communauté en conduisant le long de la route.

(Image: Duke Peltier, assis dans le bureau de la bande Wiikwemkoong, dans une salle lambrissée de bois, entrevue.)

Duke: Chaque famille ici dans notre communauté est demeurée unie, uh, à travers uh... jusqu’à maintenant.

(Image: Duke Peltier
Ogimaa (Chef) du territoire non cédé de Wiikwemkoong)

(Image: Extérieur de l’édifice du bureau de la bande de Wiikwemkoong, donnant sur des arbres dénudés, un gazon vert vif devant l’édifice.)

Duke: Et c’est une des choses que l’on continue à nourrir.

(Image: Quelqu’un arrive à la porte du bureau de la bande de Wiikwemkoong.)

Mary Pheasant: Nous espérons que ce lieu aidera à semer beaucoup de graines dans l’esprit des gens.

(Image: Mary Pheasant à l’extérieur, debout devant l’eau, entrevue.)

(Image: Mary Pheasant
Directrice de l’abri)

Mary Pheasant: Et ce désir de savoir que quelqu’un se soucie, parfois c’est tout ce qu’une personne a besoin, de savoir que quelqu’un se soucie, et ça fera une grande différence dans leur vie.

(Image: Champ herbeux, dénudé sauf pour l’enseigne “Wiikwemkoong Shelter for Victims of Violence.”)

Mary Joe Wabano: Fournir un lieu sûr où est-ce qu’ils puissent reconnecter avec eux-mêmes, reconnecter avec leurs enfants.

(Image: Mary Jo Wabano, assise devant une pile de bûches, entrevue.)

(Image: Mary Jo Wabano
Directrice des services de santé)

Mary Jo Wabano: Et une fois qu’ils quittent ce lieu et retournent à leur domicile, qu’ils reconnectent de nouveau avec leur famille.

(Image: Des voitures passent l’enseigne accueillante de Wiikwemkoong, des arbres en couleurs d’automne, des maisons visibles à travers des arbres.)

Mary Jo Wabano: On concentre le bien-être holistique non seulement sur la femme et l’enfant, mais également sur l’homme.

(Image: Des enfants jouent dans un champ clôturé)

(Image: Vue en conduisant, tout en passant des rangs de maisons, des voitures stationnées devant)

Mary Jo Wabano: Et encore une fois, maintenant nous savons que des hommes se trouvent dans la nécessité de se rendre à ce lieu avec leurs enfants.

(Image: Mary Joe Wabano et Mary Pheasant debout dans un champ herbeux près de l’enseigne Wiikwemkoong Shelter for Victims of Violence.”)

Mary Jo Wabano: On a approuvé 13 chambres à couché, avec une capacité maximum de 17 individus.

(Image: Mary Joe Wabano et Mary Pheasant se parlent en marchant dans un champ près de l’enseigne “Wiikwemkoong Shelter for Victims of Violence.”)

Mary Jo Wabano: Dans une aile, on pourra appuyer les jeunes, donc on a séparé la composante jeunesse.

(Image: Mary Jo Wabano, assise devant une pile de bûches, entrevue.)

Mary Jo Wabano: Et on désignera l’aile opposée pour les familles.

(Image: Mary Joe Wabano et Mary Pheasant se parlent et marchent dans un champ herbeux
près de l’enseigne “Wiikwemkoong Shelter for Victims of Violence.”)

(Image: Mary Pheasant à l’extérieur, devant l’eau, entrevue.)

Mary Pheasant: En utilisant notre culture, nos philosophies, nos cérémonies et notre manière de restaurer, revitaliser notre façon d’être avec une nouvelle connexion à la terre.

(Image: Scènes d’une belle sculpture, représentant des oiseaux en plein vol.)

(Image: Scènes d’art indigène sur un mur, sculpture)

(Image: Duke Peltier, assis dans le bureau de la bande Wiikwemkoong, dans une salle lambrissée de bois, entrevue.)

lieu ainsi que la sélection du site, on verra le levé du soleil au dessus de la communauté, au dessus du lac. Et c’est ce qu’on désire offrir à ceux qui cherchent un environnement sûr.

(Image: Mary Pheasant et Mary Jo Wabano surveillent le site futur de l’abri et se parlent tout en pointant le site dans un champ herbeux).

Duke: Un nouveau jour s’avère et nous leur donnerons ce nouveau jour.

(Image: Vues scéniques d’arbres au premier plan, donnant sur l’eau, une lapse de temps, des nuages au ciel font la course.

(Musique)

(Mot-symbole gouvernement du Canada, logo CMHC/SCHL, logo Twitter, logo LinkedIn, logo Facebook, logo YouTube)
(Fin de la musique)
(Fondu en noir)

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19 janvier 2018

Un refuge héberge les familles victimes de violence

Sur le territoire non cédé de Wiikwemkoong, dans l’île Manitoulin en Ontario, une aide unique sera bientôt offerte aux survivants de violence familiale.

La Première Nation crée une maison d’hébergement ouverte à tous les membres de la communauté et des environs, qui accueillera tant des personnes seules que des familles complètes. Cette maison offrira un environnement de soutien protégé pour les survivants de situations de violence familiale dans une période où ils reprennent leur vie en main.

« La famille est la pierre angulaire de notre communauté », indique Duke Peltier, chef de Wiikwemkoong.

Mary Pheasant, gestionnaire de la maison d’hébergement, explique que la maison s’appuiera beaucoup sur la culture autochtone. « Notre méthode, dit-elle, s’inspire de notre philosophie et de nos cérémonies ainsi que de nos traditions pour restaurer et revitaliser notre être. »

La maison d’hébergement comptera 13 chambres et pourra accueillir jusqu’à 17 personnes. La construction devrait être terminée d’ici le printemps 2019.

Wiikwemkoong est l’un des cinq organismes retenus pour recevoir le financement offert par la Société canadienne d’hypothèques et de logement dans le cadre du Programme d’amélioration des maisons d’hébergement.

Les quatre autres maisons d’hébergement seront construites aux endroits suivants : Lake Babine (Colombie-Britannique), Black Lake (Saskatchewan), Nisichawayasihk (Manitoba) et Kawawachikamach (Québec).